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Eugène Viollet-le-Duc (SESA)

24 mai : Eugène Viollet-le-Duc démolisseur – Bérénice GAUSSUIN,

https://cths.fr/co/communication.php?id=11611

Dans les restaurations de Viollet-le-Duc, la démolition de parties d’un édifice appartient aux opérations que l’architecte peut mobiliser afin de conserver un monument historique. La présente communication propose d’examiner plusieurs cas, à plusieurs moments de la carrière de Viollet-le-Duc, afin d’interroger ce qui le pousse à détruire et au service de quelle conservation. Si l’obsolescence est parfois un prétexte à la démolition (modernisation du château d’Eu), elle résulte aussi de l’état dégradé de certains éléments (Notre-Dame de Beaune). La démolition est aussi utilisée à des fins de renforcement structurel ou symbolique de l’élément jugé principal d’une construction (porte Saint-André d’Autun), ou bien pour faire correspondre la matière du bâti à l’idée que l’architecte s’en fait (Vézelay, Saint-Antonin-Noble-Val). Pour autant, les démolitions violletleduciennes ne sont pas dépourvues d’une dimension idéologique (Notre-Dame de Paris) : elles sont des outils de la conservation d’un certain passé dont les restes architecturaux doivent témoigner suivant le récit historique que la France du xixe siècle se construit et dont Viollet-le-Duc se veut l’architecte. Plus d’infos ici

 

147e congrès, Toulouse, 23-26 mai, 2023 – Effondrements et ruptures
mercredi 24 mai 2023 – 09:30 – UFR Histoire, arts et archéologie, salle GH104

Quand la démolition marque une rupture…
Titre : Eugène Viollet-le-Duc démolisseur : l’hypothèse d’une destruction conservatrice

Présidents :
LAMBERT Guy, Maître de conférences à l’École nationale supérieure d’architecture (ENSA) de Paris-Belleville et chercheur au laboratoire Architecture, urbanisme, sociétés : savoirs, enseignements, recherches (AUSSER, UMR 3329, CNRS)
NÈGRE Valérie , Professeure d’histoire des techniques à l’université Paris I – Panthéon-Sorbonne, membre de l’équipe Architecture histoire technique territoire patrimoine (AHTTEP) du laboratoire Architecture urbanisme société : savoirs enseignement recherche (AUSSER)

Dans les restaurations de Viollet-le-Duc, la démolition de parties d’un édifice appartient aux opérations que l’architecte peut mobiliser afin de conserver un monument historique. La présente communication propose d’examiner plusieurs cas, à plusieurs moments de la carrière de Viollet-le-Duc, afin d’interroger ce qui le pousse à détruire et au service de quelle conservation. Si l’obsolescence est parfois un prétexte à la démolition (modernisation du château d’Eu), elle résulte aussi de l’état dégradé de certains éléments (Notre-Dame de Beaune). La démolition est aussi utilisée à des fins de renforcement structurel ou symbolique de l’élément jugé principal d’une construction (porte Saint-André d’Autun), ou bien pour faire correspondre la matière du bâti à l’idée que l’architecte s’en fait (Vézelay, Saint-Antonin-Noble-Val). Pour autant, les démolitions violletleduciennes ne sont pas dépourvues d’une dimension idéologique (Notre-Dame de Paris) : elles sont des outils de la conservation d’un certain passé dont les restes architecturaux doivent témoigner suivant le récit historique que la France du xixe siècle se construit et dont Viollet-le-Duc se veut l’architecte.
Mots clés : Eugène Viollet-le-Duc, Restauration, Monument historique


Mme Bérénice GAUSSUIN, Maîtresse de conférences en histoire de l’architecture à l’École nationale supérieure d’architecture de Clermont-Ferrand

  • Type sortie: Conférence
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