Pittoresque

La rue des cloches bordait naguère la cathédrale au nord, démolie au début du XXème siècle. Georges Castex, le “peintre de Toulouse”, a laissé une illustration émouvante de cette voie. Nous retrouvons aussi les maisons proches jadis de la cathédrales sur de belles photographies anciennes.

Tout près, en 1909; rue Sainte-Ursule, la maison Gautié (Assalit et Fontan) vendait des tissus en gros, dont des rouenneries et des lainages.

En cette fin de siècle, mélange de genres et décors à foison dans ces nouveaux immeubles de l’architecte Gazagne dans les nouvelles artères bourgeoises toulousaines.

A l’arrière de la célèbre scène où il partage son manteau, figure Toulouse, très stylisée.
En bas, une scène pittoresque : des ânes se dirigent vers une porte, peut-être celle de des moulins toulousains, le Bazacle.. . Saint-Martin était aussi le protecteur des ânes et chevaux.

Auguste Tivollier, arrivé à Toulouse en 1853, devint cafetier « chic » près de la place du Capitole mais s’intéressa vite à la fabrication de foies gras, pâtés et terrines « à la truffe », en innovant dans les procédés et une recette secrète « fameuse ».

Georges Castex, “le peintre de Toulouse”  nous laisse un témoignage attachant du petit cloître des Augustins, avec un enfant et des colombes, ses nombreux décors de bustes et statues.

Le 30 avril 1845, « la Toulousaine » (la tolousaino ou la tolosenca) est exécutée dans l’enthousiasme au théâtre du Capitole. Louis Deffès a composé cette pièce à partir d’une poésie languedocienne d’un certain Lucien Mengaud. Elle arriva quelques années plus tard à l’oreille de Claude Nougaro !

A Toulouse, en 1494, les Capitouls avaient autorisé les compagnons de la corporation à maintenir leur confrérie et chapelle dans l’église de leur choix.. en invoquant la protection du grand saint Honoré sur la profession et la ville.