Mise au point : le 9 février 1854, l’Académie des Sciences toulousaine examinait le rapport de M. Timbal-Lagrave, Pharmacien* : “Cet habile botaniste a étudié les violettes sous le point de vue botanique et médical. ..”.
“Il a reconnu (M. Timbal-Lagrave) que le la belle violette, cultivée dans le pays toulousain, et dont il se fait des envois considérables dans toute l’Europe, n’était point originaire de Parme, ainsi qu’on l’avait cru jusqu’à ce jour; mais que le type de cette violette existe, en grande quantité, à l’état sauvage, dans les bois de nos contrées ; les pieds sauvages, transplantés dans nos jardins, et cultivés avec intelligence, ne tardent pas à donner ces belles fleurs doubles, si recherchées pour les bouquets”. (Académie)
On raconte que la violette de Parme cette année-là, apportée cette année par un soldat piémontais cette année-là, je crois. La Toulousaine semble avoir pris les devants à l”export”, donc.
Pour les parfums, c’est la “Viola odorata” (L.,1753) qui serait utilisée en parfumerie en tout cas.
Une histoire à suivre.. En attendant, voici une peinture et dessin de Granville, toute romantique !
Edouard Timbal-Lagrave, scientifique et érudit
Édouard Timbal-Lagrave (4 mars 1819 – 17 mars 1888) est un pharmacien et botaniste, spécialiste de la flore pyrénéenne. L’herbier Timbal-Lagrave est conservé au muséum d’histoire naturelle de Toulouse.
*Mémoires de l’Académie royale des sciences, inscriptions et belles-lettres de Toulouse. 1854 (SER4,T4). BNF
illustration : Les fleurs animées, Granville 1867. BNF
