GEOOCCITANIEAriège Saint Antoine le Grand, de Lézat à Toulouse

Saint Antoine le Grand, de Lézat à Toulouse

En 1115, le comte d’Aquitaine donna à l’abbaye de Lézat un terrain dans les faubourgs de Toulouse, près de la porte Narbonnaise où fut construit un prieuré.

Par My Goth !

Aujourd’hui, 17 janvier, nous fêtons Saint Antoine le Grand, pères des moines d’Orient et d’Occident. Un saint invoqué à Toulouse et à Lézat sur Lèze.

Dans cette ville de basse Ariège, un buste pittoresque représente le saint, en provenance de l’illustre de l’illustre abbaye disparue, Saint-Antoine-et-Saint-Pierre.

L’illustre abbaye de Lézat

Le monastère bénédictin a été fondé au début du Xème siècle sous l’impulsion d’un vicomte toulousain Aton-Benoît, apparenté à la maison de Carcassonne. Lézat aura d’importantes possessions à l’époque médiévale, dominant le sud toulousain et fut ensuite rattachée à Cluny. Elle passera ensuite sous la protection du comté de Foix puis sera supprimée à la Révolution. Les pierres de l’imposante abbaye, démolie, seront utilisées pour des constructions dans le village. Il subsiste le logis abbatial, vestige d’une longue histoire.

Riche de reliques du saint, le village devint ainsi un lieu de guérison du « feu de Saint Antoine ». Une source intarissable apaisait les malades, abritée par l’ermitage de St Antoine. * (voir plus loin)

Saint Antoine du Salin

En 1115, le comte d’Aquitaine donna à l’abbaye de Lézat un terrain dans les faubourgs de Toulouse, près de la porte Narbonnaise où fut construit un prieuré.

Vers 1138, le prieuré fut transféré dans la ville avec la construction d’une nouvelle église sous l’invocation de Saint Antoine . La rue fut ainsi appelée jadis Saint-Antoine de Lézat, puis Saint-Antoine et devint la rue Pharaon.

Cédée aux Cordeliers de l’Isle-Jourdain, l’église Sainte-Antoine du Salin, a été reconstruite au XVIIème siècle, sur les plans de Rivalz dans un style classique et a été ensuite acquise après la Révolution par les religieuses de Notre-Dame et les Pénitents Bleus. C’est aujourd’hui l’église de la communauté espagnole.

Le feu de Saint Antoine

*Saint-Antoine eut à souffrir, semble-t-il, toute sa vie de douleurs semblables à celles du “Feu Sacré” : sensations de brûlures, privations de sommeil, hallucinations….Ce “mal des Ardents”, son autre nom hanta l’époque médiévale. Remèdes : la prière au saint, une nourriture saine à base de viande de porc et de vin (un porc est souvent représenté au pied du saint). pommades à base de saindoux et de plantes ou Saint Vinage (mélange de vin, de plantes ayant macérées sur les ossements du pieux ermite). Plus tard, on l’a expliqué a par un empoisonnement provoqué par la consommation céréales contaminées par un champignon, l’ergot de seigle qui provoque la gangrène, la perte de membres .

(https://www.neuro-environnement.com/le-syst%C3%88me-nerveux-dans-son-environnement/le-feu-de-saint-antoine).

Saint Antoine est notamment le patron des charcutiers et de la Légion Etrangère.

Hervé Marouby @Dame-Tholose, agenda et carnets culturels en Midi toulousain

(D’après L’abbaye de Lézat reconstituée. Histoire de comprendre. N°1. Eté 2006, Lahondès, Monumentum. Illustrations : Buste de Saint-Antoine le Grand, photographie personnelle. Logis abbatial à Lézat sur Lèze. Ajc09@Creative Commons. Eglise 18-20 rue Pharaon, ancien couvent. Didier Descouens@Creative Commons)

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