Un 1er janvier, en 1949 les droits d’octroi perçus par les municipalités entrant dans les villes françaises étaient supprimés. Toulouse avait renoncé à cette source de revenus en 1938.
Au au début du siècle, la municipalité socialiste conduite par Albert Bedouce n’avait pas décidé l’abolition de cette taxe, inscrite pourtant à son programme électoral. Une institution de plusieurs siècles, contestée, mais pourvoyeuse d’emplois.
Une belle porte de la “Commutation”, du nom de la taxe du même nom, avenue Frédéric Mistral, transférée depuis l’ancien hôtel de Ville de Toulouse où elle donnait sur la rue Lafayette nous rappelle l’histoire de l’octroi de Toulouse. Cette taxe était encore naguère perçue dans différents points de la ville, notamment au pont des Minimes distingué par les colonnes disparues d’Urbain Vitry.
Histoire de taxes : la Commutation, le Pont-neuf et l’octroi.
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Hervé Marouby. Dame-Tholose, agenda et carnets culturels en Midi toulousain
Illustrations : Droits d’octroi. Numismatique-31-81.com/. Porte de la Commutation, photographie personnelle. Le pont des Minimes, colonne et avenue de Paris. Labouche frères, entre 1905 et 1925. 2 FI 555 1843. AD 31.