C’était un 2 mai 1738. Plusieurs jours de fête en l’honneur du saint jésuite, “apôtre du Velay”.
“Le même jour, au matin, les écoliers du collèges, tant externes que pensionnaires, chaque classe par degré de science, tous bien rangés, et chacun un cierge à la main, précédés du drapeau de la ville porté par un pensionnaire de bonne tenue, et des bannières du saint, sortirent par la grande porte du collège, s’en allèrent droit à la Capelle Redonde, de là au Coin des Dames du Sac, puis à la rue du Tiers-Ordre, ensuite droit à la place Royale. De là, marchant toujours en bon ordre, la procession continua droit au Salin et se rendit à la maison Professe, au nombre de 712 écoliers, savoir 516 écoliers portant chacun un cierge, 196 ecclésiastiques revêtus décemment de leur surplis, plusieurs Jésuits qui n’étaient pas en compte, pour tenir tout en ordre, neuf pavillons, chaque classe le sien, quarante flambeaux disposés autour. Etant arrivés à l’église, la messe fut chantée en musique, après laquelle les écoliers s’étant rendus chacun chez eux, les seuls ecclésiastiques s’en retournèrent en procession précédés du drapeau et de la bannière, et après eux, tous les flambeaux qui étaient autour des pavillons”.
Pierre Barthès “les Heures Perdues”
Un audois célèbre
Un audois célèbre : Saint Jean-François Régis
Bonjour à toutes et à tous,
Le 16 juin, fête liturgique de Saint Jean François Régis, né en 1597 à Fontcouverte (Aude), décédé en 1640 à Lalouvesc en Ardèche.
Après les guerres de religion, ce missionnaire a parcouru incessamment les campagnes : il est surnommé « l’apôtre du Velay et du Vivarais » et « le marcheur de Dieu ».
Epuisé à la tâche, il meurt d’une pneumonie à Lalouvesc, petit village de la montagne ardéchoise où son sanctuaire est un lieu de pèlerinage renommé.
Canonisé en 1737, il est le patron des jésuites de France.
(Jean François Régis prêchant. M. Ange Houasse. Musée du Prado. Région où a vécu Saint François Régis : jesuites.com).
(Fronton de la porte du Collège des Jésuites de Toulouse. Photographie personnelle. Les Heures Perdues de Pierre Barthès, Vol 1. Rosalis, manuscrit numérisé).