C’était un 21 janvier, un ordre religieux né à Toulouse est confirmé et va connaître un essor considérable dans l’Europe entière.
En 1217, la bulle du pape Honorius III Gratiarum omnium largitori crée l’ordre des Prêcheurs (O.P., Ordo Fratrum Prædicatorum), ordre mendiant, dédié à porter la parole de l’Eglise catholique, notamment auprès des hérétiques cathares et autres.
L’année précédente, le 22 décembre 1216, le pape Honorius III avait confirmé par la bulle Religiosam Vitam, la communauté de frères autour de Dominique de Guzmán, prieur du couvent Saint-Romain et la prend sous sa protection (reproduction ci-après) .
Après avoir prêché dans le Lauragais, Dominique de Guzmán, venu d’Espagne, avait poursuivi son oeu vre en fondant une communauté à Toulouse à la maison Seilhan.
En 1215, il avait rencontré le pape Innocent III pour promouvoir la fondation d’un nouvel ordre. Ceci nécessita le choix d’une règle, celle des augustins et la rédaction des “coutumes” de la vie quotidienne de ceux que l’on nommera les “dominicains”.
Ces derniers s’installèrent alors au couvent Saint-Romain, lieu de culte et de vie.
L’église et le nouveau couvent des Jacobins prendra plus tard le nom de celui d’un des établissements des frères à Paris.
Les premiers lieux dominicains à Toulouse.
D’après www.op.org . Illustrations : confirmation de l’ordre des Prêcheurs par le pape Honorius III. A gauche, saint Pierre et Paul confient à saint Dominique la mission de prêcher. Bréviaire de Belleville, vers 1235. BNF, Paris. Bulle “religiosam vitam”. Reproduction sur le site dominicos.org/op/bula.htm Creative Commons. Portrait de saint Dominique, couvent des dominicains de Bologne. L’église des Jacobins de Toulouse, photographie Denis Trente Huittesan@Flickr.
