Les panneaux peints d’Henri Martin à la salle du Capitole qui porte son nom (ancienne salle des pas perdus) viennent d’être restaurées.
L’artiste lui même avait restauré ses peintures, abimées des infiltrations en 1941. Il avait 81 ans.
Nous le retrouvons ainsi au travail sur un émouvante cliché de la photographe toulousaine Germaine Chaumel.
Au thème des faucheurs dans un temple de l’art toulousain de la troisième République répond celui musée de Cahors, nouvel écrin pour son œuvre.
Une vision lumineuse, d’une scène qui paraît immuable mais qui évoque aussi les changements du monde rural que connaissait la « belle époque ».
L’artiste a su également cultiver l’atmosphère intime et presque mystérieuse propre à la fin du siècle et à l’aube d’un monde nouveau.



Nous lui rendons aussi hommage avec les très belles couleurs de son « petit pays » du Quercy avec le village où il possédait une maison, à Labastide-le-Vert.
Source et illustration. Germaine Chaumel. Henri Martin restaurant Les Bords de Garonne, 1941. Photothèque musée Paul-Dupuy, Toulouse Photo Emmanuel Grimault 98.16.1. Notice C. Dalzin. http://2000ans2000images.toulouse.fr/. Photographies personnelles : l’Eté, le Pont, Musée Henri Martin, Cahors.