Il y a quatre cents ans !Le 13 mars 1622, première pierre de l’église Saint-Jérôme.C’est une des rares églises baroques de Toulouse, ce qui lui procure un charme particulier, précieux, presque de petit théâtre.
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Les Pénitents bleus de Toulouse avaient confié à l’architecte Pierre Levesville la construction une chapelle sur les lieux d’une ancienne hôtellerie, le logis de la Pomme, en remplacement de leur ancienne chapelle proche sur l’actuelle rue du Lieutenant Colonel Pélissier.La confrérie de « Pénitents bleus de Saint-Jérôme », éteinte en 1858, avait été fondée en 1575 pour contrer l’influence du protestantisme et promouvoir la foi catholique, par l’exercice d’une piété ardente et démonstrative.
Fréquentée par l’aristocratie, elle compta dans ses membres plusieurs rois de France, notamment Louis XIII. Elle devint « Compagnie royale ». Il Y eût même une confrérie des dames « Pénitents bleus ».A la Révolution française, les lieux trouvèrent de nouvelles activités dans le spectacle et de politique, abritant le Club des Jacobins, puis un lieu voué à la Déesse Raison.
En 1804, avec l’Empire, elle devient une église paroissiale, rattachée à Saint-Etienne, sous le vocable de Saint-Jérôme, saint patron de la confrérie.Sa nef est originale, en forme d’ovale, comme le chœur. Des loggias permettent d’assister aux offices sans être vu..Peuvent être aussi admirées la superbe chaire et les stucs allégoriques du maître sculpteur Marc Arcis, « les Vertus ».L’église, Monument historique, détient aussi deux stèles de Bernard Lange, de 1834, en hommage à deux autres artistes toulousains, François Lucas et Virebent.
Remerciements au sanctuaire Saint-Jérôme pour l’organisation de cet anniversaire avec visite guidée de Madame Isabelle Bâlon et concert.(Photographies personnelles).
H. Marouby @ Dame-Tholose, agenda et carnets culturels en Midi toulousain. Reproduction et partage autorisés avec mention de la source.
