En cette fin de siècle, mélange de genres et décors à foison dans ces nouveaux immeubles de l’architecte Gazagne dans les nouvelles artères bourgeoises toulousaines.
A l’arrière de la célèbre scène où il partage son manteau, figure Toulouse, très stylisée.
En bas, une scène pittoresque : des ânes se dirigent vers une porte, peut-être celle de des moulins toulousains, le Bazacle.. . Saint-Martin était aussi le protecteur des ânes et chevaux.
L’église. un prieuré de Saint-Sernin était, dès 1510, le siège de la corporation des imprimeurs et libraires.. influente dans “Toulouse la savante”
La tour a été édifiée par le capitoul Pierre de Serta en 1533 pour desservir comme escalier deux immeubles (n°2 et n°4 rue Saint-Rome).
A deux pas du Capitole, dans la rue du même nom, la tour des Ursulines est un magnifique exemple de tour toulousaine
Auguste Tivollier, arrivé à Toulouse en 1853, devint cafetier « chic » près de la place du Capitole mais s’intéressa vite à la fabrication de foies gras, pâtés et terrines « à la truffe », en innovant dans les procédés et une recette secrète « fameuse ».
La première pierre du grand couvent toulousain des chartreux était posée en 1607. Lui succéda en 1792 l’église Saint-Pierre des Chartreux, aujourd’hui paroisse étudiante de la ville.
Le 3 octobre 1991, le Castel-Gesta ou Château des Verrières, du verrier Louis-Victor Gesta, dans un état d’abandon et de délabrement, était classé aux Monuments historiques.
Les meuniers sont utorisés à transformer leur vingt-quatre moulins flottants en “moulins terriers”, construits sur la Garonne. Ils peuvent aussi construire une chaussée d’une rive à l’autre pour alimenter les installations.
Le 28 avril 1739, Guillaume Cammas avait présenté nouveau projet de façade de l’Hôtel de Ville. Il reçoit l’accord des capitouls qui cherchent à montrer le prestige à la maison commune, ensemble de bâtiments hétéroclites à l’époque.
Georges Castex, “le peintre de Toulouse” nous laisse un témoignage attachant du petit cloître des Augustins, avec un enfant et des colombes, ses nombreux décors de bustes et statues.
Nous retrouvons l’ancien couvent de”Sainte-Claire du Salin”, au bord de la pittoresque Garonnette, asséchée avec un mince ruisseau seulement ! Le lieu est devenu après la Révolution une fonderie de canons puis, en 1877 l’Institut Catholique de Toulouse.
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