Il y a cent ans,
Dans la presse, une annonce d’un négociant pour l’arrivée à Saint-Cyprien de chevaux percherons. Des « bêtes de travail » encore bien utiles dans la ville et à la campagne.Un émouvant percheron c’est aussi l’emblème de notre école nationale vétérinaire où nous pouvons le retrouver !
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« Cette statue en bronze emblématique de l’école nationale vétérinaire de Toulouse représente un percheron blessé amené au charnier de Montfaucon pour y être abattu. Cette oeuvre créée en 1852 par Emmanuel Frémiet, a tant fait polémique dans son temps qu’elle a été refusée aux portes de l’école vétérinaire de Maison-Alfort, pour finalement être entreposée, cachée de la vue de tous, à l’école vétérinaire de Toulouse. Le directeur de l’école de l’époque, le Professeur Ferdinand Laulanié, redoutait en effet l’image que cela refléterait pour une institution vétérinaire. C’est ainsi que la statue échappa aux réquisitions des Allemands lors de la Seconde Guerre Mondiale.
Ce n’est qu’en 1964, après de longues années, que cette oeuvre d’art eut un regain d’attention par les étudiants, lui valant d’être déplacée le temps d’une soirée par ceux-ci jusqu’au pont situé devant l’école vétérinaire alors située à Matabiau ! .
Aujourd’hui, le Cheval de trait blessé trône à l’entrée de l’école nationale vétérinaire de Toulouse, et en est un symbole fort au travers de la compassion, de la prise de conscience de la douleur animale qu’il inspire à tous ».
(Express du midi, 10 mars 1922. Texte et photographie : Ecole nationale vétérinaire ENVT de Toulouse).