Il y a cent ans, le 11 avril 1924, une loi créait l’Office national industriel de l’azote (ONIA). Un sigle bien connu des Toulousains, et une très grande usine au sud de la ville.
La France cherchait alors à limiter ses importations de nitrates et à développer son agriculture.
Elle avait reçu comme dommage de guerre le procédé allemand Haber-Bosch de synthèse de l’ammoniac (NH3) par hydrogénation du diazote (N2) gazeux permettant la fabrication d’engrais azotés.
La ville de Toulouse fut choisie en raison de sa position géographique excentrée de toutes frontières de l’Est utilisant la force motrice de la Garonne et du charbon de Carmaux (plus tard on utilisa le gaz naturel)..
L’usine toulousaine débuta sa production en 1927 sur des terrains libérés par la Poudrerie nationale, à 3 kilomètres au sud-ouest du centre-ville.
L’entreprise était devenue plus tard la Société Azote et Produits Chimiques (APC) AZF (AZote Fertilisants) rattachée successivement aux groupes CDF Chimie, Elf Atochem et enfin TotalFinaElf.
Toulouse a un long passé douloureux avec cette industrie, disparue en 2001 avec l’explosion meurtrière de l’usine d’engrais AZF.
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