C’était il y a cent ans. Pour le 14 juillet, l’heure était à la retraite au flambeaux mais également le “punch traditionnel”, suivi du “panaché habituel” (?). aux dizeniers* de la ville;
Cette institution avait donc survécu, avec probablement des évolutions des fonctions de ces Toulousains au service de leurs concitoyens.
Jadis, sous l’Ancien régime, les dizeniers, à la tête de petites subdivisions des capitoulats, étaient chargés de dresser l’état des contribuables et les recensements comme d’allumer les lanternes publiques.
Choisis parmi les artisans et les notables, de “bonne moeurs”, ils devaient veiller au “bon ordre” du quartier être les porte-parole du voisinage auprès des capitouls.
Un maillon indispensable entre les habitants et leurs édiles !
*Ce n’est pas un mot spécifiquement toulousain.
D’après M. Taillefer, “Vivre à Toulouse sous l’Ancien Régime”, Privat. La Dépêche 14 juillet 1923, rosalis. Le 14 juillet au Havre – Centre Pompidou Raoul Dufy 1906.