Vues de Garonne – Toulouse disparue
Côté Saint-Cyprien, un arc de triomphe, flanqué de deux pavillons, ornementait avec magnificence une remarquable réalisation, le Pont-Neuf, le plus beau du royaume, (première pierre en 1544 et inauguration en 1659 !). C’était un lieu des entrées royales dans la ville.
L’architecte Jacques Le Mercier qui termina le pont, dessina l’arc de triomphe qui sera achevé, avec les pavillons, par Jean Caillon *.
Le sculpteur toulousain Pierre Affre a participé à la décoration de l’arc, avec une statue de équestre de Louis XIII, et des pavillons.
Mais l’arc de triomphe limitait à moins de 5 mètres la voie d’accès au pont, limitant le trafic. Il a été démoli en 1860, suivi des deux tours en 1867.
*sur l’histoire, compliquée (comme celle du pont !) de la construction de l’arc et des pavillons et de la décorations de l’arc, voir Georges Costa “Jacques Le Mercier et la construction du Pont-neuf de Toulouse”, Mémoires de la Société Archéologique du Midi de la France, TOME LXI (2001).
Illustrations : Gravure de Villeneuve, dans Voyages pittoresques dans l’ancienne France du baron Taylor. L’arc du Pont-Neuf, à l’entrée du faubourg Saint-Cyprien. Dessin de Mazzoli. Toulouse disparue. Photographie musée des toulousains de Toulouse.
