Il y a cent ans, un 2 mai. Au Grand Palais, à Paris, les spectateurs peuvent admirer la statue de l’homme politique, « leader regretté de la Dépêche », œuvre du sculpteur Paul Ducuing
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Paul Ducuing représente le Jaurès tribun. Pour ce faire, il s’inspira des souvenirs d’une séance à la Chambre à laquelle il avait assisté en 1913 : « J’ai fait de mon mieux pour rendre ce que j’ai vu », disait-il à propos de cette oeuvre, équivalent sculptural d’un idéal de la peinture historique académique (Luce Rivet *).
Nous devons également à Paul Ducuing, le buste de Jean-Jaurès au grand escalier du Capitole. Il a également réalisé plusieurs monuments aux morts remarqués dans notre région, notamment celui de Saint-Gaudens.Mais en ces jours de fête des jeux Floraux, il ne faut pas oublier le monument réalisé la statue « à la Gloire de Toulouse » où trônait bien sûr Clémence Isaure !
La statue a été fondue à l’époque du régime de Vichy.
UN SCULPTEUR EN VUE
Né à Lannemezan dans une famille d’agriculteurs, élève des Beaux-Arts à Toulouse, Paul Ducuing (1868-1949) a fait ainsi un brillant parcours d’artiste officiel de la IIIème République.
En 1922, année de la réalisation de la statue d’Albi, le sculpteur épousa la comtesse Françoise de Simard de Pitray, petite-fille de la comtesse de Ségur et veuve d’Antonin Mercié, un confrère toulousain dont nous avons déjà parlé, auteur de la statue de la place Jeanne d’Arc.Le monde est petit !
*Annales du Midi. : doi.org/10.3406/anami.1988.2173, wikipedia.(Illustrations : La Dépêche, 3 mai 1922. Buste de Jean-Jaurès, blog papycousteau. La gloire de Toulouse, Ed. Labouche)
