Le 15 mars 1786, représentation au théâtre du Capitole de « Daphnis et Alcimadure ».L’œuvre avait été représentée à la Cour et à l’Opéra de Paris en 1754. Le compositeur, Jean – Joseph de Cassanéa de Mondonville (1711-1772), né à Narbonne, avait voulu créer une pastorale en dialecte occitan, ce qui relevait de la gageure. Ce fût un triomphe.
Le Mercure de France décrivit ainsi la pastorale.« Cet Opéra nouveau nous rappelle le premier âge en France des lettres et des arts. M. Mondonville, poète tout à la fois et musicien , est l’auteur des paroles et de la musique : tels étaient autrefois nos fameux Troubadours… La pastorale est écrite en langage toulousain, le Prologue l’est en notre langue..La Pastorale roule sur trois acteurs : Daphnis, qui aime Alcimadure ; celle-ci qui n’aime encore rien, et qui s’est décidée pour fuir toujours l’amour ; et Jeannet, son frère, personnage toujours gai, qui prend vivement les intérêts de sa soeur, et qui cherche en s’amusant à lui ménager un établissement qu’il croit fort convenable ».La Pastorale, inspirée par une fable de la Fontaine et de poésies en occitan de Nicolas Fizes était accompagnée d’un prologue en français qui rendait hommage à Clémence Isaure, emblème de Toulouse.L’Orchestre les Passions et le Chœur de Chambre les Eléments avec des solistes, sous la direction de Jean-Marc Andrieu, ont récemment annoncé travailler à prochaine représentation de cette œuvre unique de notre patrimoine artistique.
#toulouse_musique#toulouse_occitan#occitanie_musique#occitanie_occitanSources :https://operabaroque.fr/MONDONVILLE_DAPHNIS.htmhttps://www.les-passions.fr/…/opera-occitan-daphnis-et…/
Illustrations : Fable de la Fontaine. Gravure de Benoît-Louis Prévost d’après Jean-Baptiste Oudry, édition Desaint & Saillant, 1755-1759. Portrait du compositeur. Wikipedia